On peut constater sur le groupe les différences d’équipement : ceinturons, pantalons, vestes auxquelles il manque au col le N° de régiment etc...
Il n’y a que les coiffures qui semblent se ressembler, mais c’est qu’elles sont recouvertes d’un manchon de protection ou camouflage.
Nous sommes, début 1915, dans une période de pénurie, tant de munitions et de matériel, que d’équipements !
Emile Desglands, de la classe 1916 affecté à Montargis, Loiret, nous décrit son paquetage :
lettre du 14 avril 1915 ../.. Je fus habillé le soir de mon arrivée, veste bleue, pantalon rouge, et képi bleu clair, 2 paires de souliers dont 1 neuf avec des guêtres, 1 paire de sabots en cuir avec chaussettes également en cuir. Comme linge de corps, 2 chemises neuves en flanelle et très bonnes, 1 ceinture en flanelle, 2 caleçons de toile, 2 paires de chaussettes très chaudes, 1 paire de gants,- vous voyez que l’on prend soin de nous- 2 treillis, 2 bourgerons, cravate, mouchoirs, trousse à coudre etc
« Nous couchons dans de bons petits lits bien propres qui laissent rien à désirer. J’ai de bonnes couvertures et un petit capuchon très élégants. Les locaux sont tous blanchis à la chaux et très propres. Je suis au 2è étage à côté de la fenêtre façade de la grande cour. C’est très chic- nous sommes très bien pour le moment et personne ne s’ennuie.